Notre corps est le siège de notre inconscient, à travers lui se tient un langage qui s’exprime par des symptômes qui viennent et qui partent. Quelquefois, ces derniers s’installent de façon chronique et cette durée peut entraîner une maladie. Lorsque nous sommes malades, nous vivons un premier réflexe qui est de se soigner. Ce mécanisme est essentiel pour aller vers la guérison. Sans les soins, il nous sera difficile de nous guérir. Il existe une différence entre se soigner et se guérir. Se soigner implique une réponse à des besoins fondamentaux. Se guérir implique une réponse à des besoins d’ordre affectifs, psychiques et spirituels, , il peuvent ne pas sembler fondamentaux, mais ils le sont profondément. Se guérir est un changement de position intérieur.
SE SOIGNER OU SE GUÉRIR?
SE SOIGNER OU SE GUÉRIR?
SYMPTÔMES ET MALADIES
LA BLESSURE FONDAMENTALE
Il existe en nous une blessure qui peut nous détruire et cette même blessure nous aide aussi à nous guérir. Si seulement nous pouvions devenir conscient de ce qui en nous est soufrant et s’exprime par la maladie, au lieu de fuir cette réalité. Si seulement nous pouvions cesser d’entretenir notre souffrance en ayant peur de changer. Nous ne sommes pas victimes de nous mêmes, de notre vie, de nos choix, nous sommes avant tout des êtres conscients. La conscience est la clé vers la guérison d’une blessure fondamentale qui est au cœur de notre souffrance.
L’ENFANT INTÉRIEUR
Dans notre monde intérieur existe la dimension d’un enfant, qui porte la blessure fondamentale. L’enfant intérieur est la somme des expériences affectives agréables ou désagréables que nous avons eues dans notre enfance. Cette dimension a souvent cessé de grandir en se figeant dans sa souffrance. Il est important d’aller à la rencontre de cet enfant intérieur qui peut être enfermé dans ses peurs et son impuissance. Nous avons la force de libérer cet enfant caché au fond de nous-mêmes. Le libérer de sa prison, de son enfermement et surtout de son identification à la souffrance. Guérir notre enfant intérieur, c’est lui donner, c’est se donner ce dont nous avons besoin pour nous sentir sécurisés, aimés et entendus. Ainsi nous pouvons grandir en maturité et cesser d’accuser les autres pour notre souffrance.
LA RESPONSABILITÉ DE VIVRE
Nous avons tous à faire un choix face à notre vie qui est soit de vivre pleinement, soit de mourir à petit feu. Le mot responsabilité peut faire peur, en ce sens qu’il introduit la notion de culpabilité. Lorsque nous étions jeunes, nous avons été mis face à des responsabilités qui n’étaient pas les nôtres, nous avons tenté d’aider nos proches et nous avons rencontré l’impuissance. Le mot responsabilité peut faire peur si nous n’avons pas libéré en nous les charges liées au passé. La prise de responsabilité face à sa propre vie vient d’un changement de position intérieure, tel un déclic où nous prenons conscience que nous avons le pouvoir de nous transformer. Nous pouvons agir à partir de nous mêmes, sans cette conscience nous attendons toujours que le changement vienne des autres. L’amour est le moteur de cette transformation.
L’EXPRESSION DE LA VIE CRÉATRICE
Savons nous ce qu’est vivre ? Ce que nous appelons la vie est souvent la survie, la sur-adaptation. Plus nous nous libérons de ce qui fut notre passé, nos conditionnements, nos blessures, plus nous nous ouvrons au potentiel créateur en nous. La vie est mouvement et ce dernier est pure création. Sommes-nous passionnés de vivre ? Sommes-nous dans l’élan ? Vivre pleinement est une inspiration qui nourrit en nous l’amour et le partage. Plus nous nous allégeons de ce qui nous alourdit psychiquement et physiquement, plus nous pouvons vivre dans la souplesse du funambule sur la voie d’une vie qui nous inspire.