La vie n’a pas à être dure, toutefois pour évoluer nous avons besoin de sortir de notre zone de confort et de notre besoin de sécurité qui à la longue devient une réelle prison dorée. Les périodes de grand confort où nous avons l’impression qu’enfin nous avons obtenu une forme de contrôle sur les évènements et sur notre vie, sont souvent secouées par des périodes de crises, d’épreuves qui se manifestent au moment ou nous les attendons le moins.
LA CRISE EXISTENTIELLE
La crise existentielle
LE POINT DE RUPTURE
Il existe un moment dans notre vie où nous rencontrons « l’épreuve », elle se manifeste comme un point de rupture. Une cassure se vit à l’intérieur de nous. Il y avait la vie avant l’épreuve et il y a la vie après l’épreuve. Souvent nous avons eu la prémonition, parfois longtemps à l’avance, grâce à des signes annonciateurs extérieurs et intérieurs, que notre vie allait changer, mais nous n’avons pas prêté une réelle attention à ces « messages ».Et lorsque l’épreuve surgit dans notre quotidien, sommes nous capable de l’accepter ?
Face à ces évènements spontanés, incontrôlables, qui nous invitent à un changement intérieur puissant, nous entrons souvent dans une réaction de survie, nous nous battons avec ce que nous avons, à un niveau, déjà perdu. Et devant cette réalité qui se présente, nous pouvons refuser de toutes nos forces le « passage » qui est devant nous.
Une partie de nous n’admet pas « que la vie ne sera plus jamais la même ». Les réactions qui s’en suivent sont, des sentiments de révolte, de colère, d’impuissance, de négativité ou même de fuite. Ces sentiments sont compréhensibles et parfois nécessaires, mais s’ils sont maintenus dans la durée, ils nous enferment et nous éloignent de ce qui pourrait nous aider à vivre l’épreuve et le changement qui s’en suit.
À la longue, cet état de survie épuise nos ressources vitales, psychiques et spirituelles
LA NUIT NOIRE DE L’ÂME
La nuit noire de l’âme est un état d’être ou nous avons cessé de croire à la lumière de notre égo.
Cette expérience peut se vivre à la suite d’épreuves répétés ou nous avons réagi en combattant avec nous même ou les autres, pendant des mois ou des années. La nuit noire de l’âme s’installe petit à petit en nous, lorsque après les épreuves, nous avons tenté de nous reconstruire trop rapidement, en ré-utilisant les anciennes valeurs, sans laisser la place à l’écoute intérieure et à la rencontre avec nous-même dans notre vérité profonde. L’expérience intérieure est cette sensation de se retrouver dans un vide, une forme de flottement.
L’existence ne nous stimule plus comme avant, nous ne rions plus comme avant , ce qui nous donnait le goût de vivre n’est plus. Nous sommes dans un espace noir et nous avons l’impression d’être dans une voie sans issue.
Ce passage étroit est nécessaire pour quitter un mode de survie et entrer dans la vraie vie. Il permet un dépouillement des anciens conditionnements pour céder la place à quelque chose de nouveau. Ce passage est la prémisse d’une naissance, il nous est permis de nous mettre au monde, nous pouvons naître à nous même. Ce mouvement intérieur ne vient pas de notre intellect ou de notre volonté.
Il émerge à qui sait lui céder la place. C’est pourquoi après une épreuve, il est important de ne pas tenter de se reconstruire immédiatement. Il est préférable de prendre un temps pour se permettre de vivre le deuil de ce qui n’est plus, de ce qui fut détruit, de pleurer les pertes. Cette expérience nous donnera la réelle force de nous reconstruire sur une base réelle et vraie.
L’existence ne nous stimule plus comme avant, nous ne rions plus comme avant , ce qui nous donnait le goût de vivre n’est plus. Nous sommes dans un espace noir et nous avons l’impression d’être dans une voie sans issue.
Ce passage étroit est nécessaire pour quitter un mode de survie et entrer dans la vraie vie. Il permet un dépouillement des anciens conditionnements pour céder la place à quelque chose de nouveau. Ce passage est la prémisse d’une naissance, il nous est permis de nous mettre au monde, nous pouvons naître à nous même. Ce mouvement intérieur ne vient pas de notre intellect ou de notre volonté.
Il émerge à qui sait lui céder la place. C’est pourquoi après une épreuve, il est important de ne pas tenter de se reconstruire immédiatement. Il est préférable de prendre un temps pour se permettre de vivre le deuil de ce qui n’est plus, de ce qui fut détruit, de pleurer les pertes. Cette expérience nous donnera la réelle force de nous reconstruire sur une base réelle et vraie.